C'est le seul pays au monde qui fonctionne ainsi. C'est ce qu'on appelle le "verrou de Bercy" : pour poursuivre les banques, les entreprises, les multinationales qui fraudent à grande échelle, il faut l'autorisation du ministre des finances, un privilège digne de l'ancien régime. Un peu comme si pour poursuivre les SDF qui ont volé des pâtes ou du riz, il fallait l'autorisation de la CGT.
Résultat, le cumul de la fraude fiscale, de l'évasion fiscale et de l'optimisation fiscale se monte à environ 200 milliards d'euros par an, ce qui ruine totalement les hôpitaux, les ehpad, les écoles, les transports et tous les services publics.
Il reste des bastilles à prendre...
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