Cette nuit, les murs des locaux de la section du PCF de
Givors-Grigny ont été tagués d'insultes racistes, de symboles
néo-fascistes et de menaces de mort.
Je condamne avec la plus
grande fermeté ces actes barbares, preuves de la banalisation d'un
discours xénophobe et fascisant d'une droite et d'une extrême droite
redoutables.
Au nom du PCF, j'apporte mon soutien aux communistes
de la section de Givors-Grigny, au Maire de Givors, Martial Passi,
ainsi qu'aux habitants de la commune, victimes eux aussi de ces
agissements.
J'appelle, avec Danielle Lebail, secrétaire
départementale de la fédération PCF du Rhône, au rassemblement mercredi
1er février à 18h devant les locaux du PCF – 49 rue Joseph Faure à
Givors.
Les coupables doivent être retrouvés au plus vite et toute la lumière doit être faite sur cette histoire
Pierre Laurent
Quelques Français se revendiquant du collectif Annonymous ont récupéré des échanges de mails entre membres de groupuscules d’extrême droite, dans le cadre d’une opération de vaste ampleur destinée à lutter contre la présence de néo-nazis sur Internet. S’y expriment des déçus du « Front National Light », jeunes identitaires et autres négationnistes, qui se rassemblent régulièrement à Lyon.
En France, l’opération s’appelle Lyon Propre, bouture hexagonale de la plus vaste OP Blitzkrieg qui s’attaque à la présence en ligne de néo-nazis dans le monde entier. Samedi dernier encore, environ 200 militants d’extrême droite ont manifesté dans la ville de Lyon, scandant des slogans identitaires et nationalistes, arborant des croix celtiques à l’appel de Jeune Nation. Plusieurs groupuscules ont été ciblés par des attaques informatiques, dont le groupe du 6 février (en référence à une manifestation de 1934 de l’Action Françaises et de ligues fascistes), Jeune Nation, la Flamme du Front National et le site d’Yvan Benedetti, membre de l’Oeuvre Française, connu pour avoir été exclu deux ans du FN par Marine Le Pen pour quelques propos embarrassants du style : «Je suis antisioniste, antisémite, anti-juif», ou pour avoir expliqué que « travail, famille, Patrie » était un slogan d’avenir.
Les sites de ces groupes ont été défigurés ou rendus inaccessibles, mais plus intéressant sont les correspondances publiées. On apprend ainsi que l’Oeuvre Française séduit des déçus du Front National « light », notamment des membres du DPS (département protection sécurité, le très controversé service d’ordre du FN). On vous livre quelques extraits tels quels :
« J'ai quitter le front national où j'étais de 1989 à 2000 en dps. mais il y avait beaucoup de conflit interne.j'aimeraisd connaître vôtre mouvement car j'ai toujours été nationaliste et fier de l'être. »
Ou encore : « je souhaiterais être membre,mais avant de remplir le formulaire j'aimerais savoir si je peus obtenir une place de cadre au niveau de la securite.Je suis actuellement membre du FN et j'ai une place(bénévol)au sein du DPS(cest la securite du front natio
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