Mercredi soir, le candidat du Front de gauche s'est présenté dans un Zenith messin bourré à craquer. Celui-là même où Marine Le Pen avait précédemment eu du mal à réunir mille personnes. Lors de son point presse avant sa prise de parole publique, Jean-Luc Mélenchon a appelé à commencer "l'opération de nettoyage par rapport à la prétendue présence du FN dans les milieux ouvriers et employés". "Ne vous abandonnez pas au parti de la haine (...) Ne vous laissez pas diviser d'après votre religion, votre couleur de peau, ou la région de vos ancêtre", a-t-il demandé ensuite.
Sur le fond, il s'en est pris à l'imposture sociale de Marine Le Pen, dont le programme libérale n'a rien à voir avec ses promesses médiatiques. "Elle est farouchement opposée à l'encadrement des loyers. (...) Elle dit qu'il faut dégager de nouvelles recettes de TVA".
"Les solutions auxquelles personne ne croit"
Évoquant le quatuor de tête dans les sondage, le candidat du Programme partagé a dénoncé "trois candidats qui font le concours du sang et des larmes", visant Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou, avocats selon lui de la rigueur et l'austérité. "Ceux qui ne le veulent pas sont invités à confier leur sort à une semi-démente, qui propose des solutions auxquelles personne ne peut croire", a-t-il ajouté faisant allusion à Marine Le Pen.
Cette dernière a préféré ne retenir ce jeudi matin que la petite phrase, la détournant quelque peu. "Ce qui m'inquiète, c'est cette utilisation du terme "nettoyage politique" (sic), qui rappelle furieusement "nettoyage ethnique", alors que M. Mélenchon a derrière lui des troupes ultra-violentes qui déjà, depuis le début de la campagne, m'empêchent par la violence de tenir mes meetings politiques", selon elle.
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