vendredi 20 janvier 2012

Vœux aux personnalités, aux militants et à la presse


Voeux de Pierre Laurent 2012 par CN-PCF

Mesdames, messieurs,Chers amis, chers camarades,
C'est avec un bonheur tout particulier que, ce soir, je vous adresse mes meilleurs vœux pour l'année qui commence.
Je vous vois si nombreuses, si nombreux... Oui, c'est un bonheur, de vous voir rassemblés ici, dans votre diversité. Je n'oublie, évidemment, rien des difficultés qui assaillent notre peuple, des crises et des drames que traversent en ce moment notre pays, l'Europe et le monde. Et vous non plus, bien entendu, qui les vivez et les combattez au quotidien.
Mais si je vous dis mon bonheur, c'est que – face à la chape de plomb du système qui étouffe notre société, face à ce qui fait souffrir tant de nos concitoyens – ces premiers jours de janvier me confortent dans une conviction : l'année 2012 sera celle où nous clamerons à nouveau, « Oui, l'espoir est permis ! »
Nous sommes des millions dans le pays à n'en plus pouvoir du monde dans lequel on nous enferme, à vouloir que ça change enfin. Nous sommes des millions à ne plus supporter la politique que nous infligent, depuis cinq ans, Nicolas Sarkozy, la droite et le grand patronat.
Mais il est aussi des millions d'entre nous à avoir douté, à douter parfois encore, qu'il soit réellement possible d'ouvrir un autre chemin, pour se débarrasser non seulement de Sarkozy, mais aussi de sa politique ou de tout autre sœur jumelle de cette politique.
Aujourd'hui, j'en ai la conviction, et c'est cette conviction en forme de vœu que je veux vous transmettre : le moment est venu de tordre le cou à ce doute.
Un chemin existe car nous avons commencé à rassembler et à mettre en mouvement les forces capables de pousser la porte qu'on cherche à cadenasser devant nous.
Pourquoi cette conviction? Parce qu'une idée est en train de faire son chemin. Cette idée, elle figure sur l'invitation que je vous ai adressée: « Ensemble, nous sommes la solution ».
Oui, quand ceux qui nous gouvernent font faillite à ce point, quand les privilégiés qui ont mis la main sur le pouvoir s'y accrochent jusqu'à plonger des sociétés entières dans la détresse, nous n'avons plus à en douter, NOUS sommes la solution.
NOUS, les salariés, privés ou non d'emploi, nous qui formons la société laborieuse, les ouvriers, les employés, les artistes, les chercheurs, les jeunes.
NOUS, les résistants qu'on cherche à faire taire, les anonymes de toute condition à qui on ne veut jamais donner la parole, les militants de toutes les causes justes qu'on écoute, plus ou moins poliment, sans jamais vraiment les entendre.
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