Communiqué du MJCF
Marine Le Pen craque. Le front de gauche ayant
entrepris depuis plusieurs semaines de faire la clarté sur son véritable
discours de haine et de division au service des riches, elle nous
attaque en faisant ce qu’elle sait le mieux faire : user du mensonge et
de la calomnie.
Elle invente maintenant des violences de notre part
en déclarant : « M. Mélenchon a derrière lui des troupes ultra-violentes
qui déjà depuis le début de la campagne m’empêchent systématiquement
par la violence de pouvoir tenir correctement mes meetings »
Elle doit surement faire référence aux militants
communistes du Doubs qui hier lui ont apporté la contradiction devant
l’usine de PSA à Sochaux.
Hors, comme le précise l’article du Monde, « pas
question, pour le PCF, de « céder à la provocation ». Côte à côte,
Vincent Adami, pour le Front de Gauche, et Marine Le Pen ont donc remis
leurs tracts respectifs aux salariés de PSA quittant ou prenant leur
service. « Je ne suis pas pour la violence, moi, je suis pour le combat
des idées », a expliqué M. Adami.
« Sa présence ne me fait ni chaud ni froid, a renchéri
M. Parenty.(secrétaire de la Fédération PCF de Belfort) Notre action
était prévue de longue date, nous ne savions pas qu’elle allait venir
ici. Quand nous l’avons appris, nous avons juste sorti un tract spécial
pour expliquer qu’elle ne proposait rien pour les salariés et qu’elle
aussi prônait une politique d’austérité ».
Ce qui n’a pas plus à la Candidate du FN, ce sont les arguments des militants communistes :
- "Non Madame Le Pen vous n’êtes pas la candidate des ouvriers !! vous êtes une rentière xénophobe !!
- « Votre préférence nationale on en veut pas !! le Pays de Montbéliard est une terre d’immigration !! »
- « où étiez vous quand il s’agissait de défendre la retraite à 60 ans, où êtes vous et où sont vos militants quand il s’agit de défendre les services publics ? »
Voilà donc ce que Mme Le Pen
qualifie de « troupes ultra violentes » : des militants non violents qui
font la clarté sur son discours par des arguments de fonds.
Une fois de plus, Le Pen perd son sang froid et montre son vrai visage. Ne pouvant pas répondre sur le fond, elle recycle les vieilles ficelles du FN : faire peur et diviser en usant du mensonge.
Ce que Mme Le Pen qualifie ici de « violent », c’est donc la simple expression de la démocratie et du débat public !
Les militants du Front de Gauche, les jeunes
communistes, ne céderont pas à l’intimidation et continuerons partout où
elle ira, à dire la vérité sur ses véritables intentions : diviser le
peuple pour sauver les intérêts des grandes fortunes.
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