Lancée par des élus et responsables socialistes locaux, la
pétition contre l'Accord national interprofessionnel sur la réforme du
travail atteint ce mercredi plus de 1200 signatures.
Ce nombre qui augmente de jour en jour en bas de la pétition ne passe
pas inaperçu, à une semaine de l'ouverture à l'Assemblée nationale de
la discussion du projet de loi de transcription de l'ANI sur
l'emploi. Le Parti socialiste n'est donc pas comme un seul homme
derrière ce texte législatif en préparation qui entérinerait de
nombreuses régressions dans le droit de travail pour les salariés.
"Des marges de manoeuvre existent"
Sans surprise, les noms de Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel,
Gérard Filoche, Marianne Louis, Jérôme Guedj, Julien Dray, Jean-François
Thomas, Anne Ferreira et, Jonathan Munoz, tous membres du bureau
national du PS, se trouvent parmi les signataires de l'appel initié par
les socialistes de Seine-Maritime.
Le 5 mars dernier, lors de la manifestation contre l'ANI, Emmanuel Maurel expliquait à l'Humanité.fr pourquoi ce projet de loi n'est pas bon:
Dans l'Humanité de ce mercredi,
Marie-Noëlle Lienemann, avec le député PS Jérôme Guedj, réitèrent leur
opposition au exte. "Il n'est pas sûr du tout qu'au sein de la gauche,
cet accord soit majoritaire. la marge de manoeuvre existe pour le
modifier", souligne même la sénatrice PS de Paris. On comprend mieux son
opinion au vu des 1200 signatures recueillies sur la pétition "Pour
renforcer les droits des salariés, le non socialiste au Medef". De
nombreux élus locaux de toute la France se sont joints à l'initiative
qui appelle à "amender le projet de loi, améliorer le Code du travail,
écouter les syndicats majoriatires (FO et CGT, non signataire de l'ANI,
ndlr), il n’y a rien de plus urgent quand on est socialistes".
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