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Selon les opposants au Lyon-Turin, le projet serait dangereux pour
l’environnement ; inutile car le trafic routier est en baisse et les
voies ferrées existantes sous-utilisées ; ruineux. La Fédération
nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) récuse ces
trois arguments.
Un projet dangereux ?
Le projet Lyon-Turin n’est pas neutre pour l’environnement local,
mais le percement de deux grands tunnels de base en Suisse (Lötschberg
et Gothard) n’a pas donné lieu à des catastrophes, des montagnes de
déblais radioactifs et chargés d’amiante n’ont pas envahi les vallées
suisses. L’exagération des NO-TAV (opposant aux projets, ndlr) est
contre-productive : dans les années 1970, les opposants à la
construction de la LGV Paris-Lyon craignaient que le vent du nord ne
s’engouffre dans la tranchée du col du Bois Clair et ne détruise le
vignoble mâconnais.
Les atteintes locales à l’environnement doivent être mises en balance
avec les gains possibles : réduction des nuisances, des gaspillages de
pétrole et des émissions de CO2. Le Lyon-Turin permettrait au rail de
capter une part importante des trafics existants nocifs (fret routier,
trafic automobile et aérien de voyageurs), au bénéfice des habitants de
la Maurienne, de la vallée de Chamonix, de la Côte d’Azur, des riverains
des axes routiers permettant d’accéder à ces régions et des personnes
vivant à proximité des aéroports parisiens et italiens.
Un projet inutile ?
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