Malheureusement, rien de positif ne semble sortir de la
lettre de mission donnée par le gouvernement à la commission pour l'avenir des
retraites installée le 27 février dernier.
Les « différents leviers susceptibles de consolider notre
système de retraite par répartition » envisagés par le gouvernement ne changent
pas la logique des réformes antérieures, celles-là même qui n'ont pas permis de
résorber les fameux déficits de la branche vieillesse.
C'est aux vieilles lunes libérales que le gouvernement
compte faire appel en priorité en remettant sur la table l'allongement à 62 ans
de la durée de cotisation et la désindexation des pensions des retraités. Une
fois de plus, ce sont les retraités qui paieront.
Nous sommes loin des besoins des retraités et loin d'une
réponse adaptée aux défis du vieillissement de la population. Le déficit de la
branche vieillesse ne s'explique pas par un excès de dépenses mais par un
manque à gagner considérable de recettes. Pour assurer un financement pérenne
et suffisant au financement des retraites, c'est d'une véritable politique de
développement de l'emploi et des salaires dont le pays a besoin.
Le PCF propose de :
Supprimer des
exonérations de cotisations sociales patronales et d'en réorienter les
compensations vers un fond public national pour l'emploi et la formation.
Moduler les
cotisations sociales patronales en fonction de la politique d'emploi et de
salaire de l'entreprise.
Créer une
cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et
des banques.
Communiqué du Parti communiste français
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