La disparition, mystérieuse et non revendiquée de 3 jeunes
colons dans une zone sous contrôle israélien est prétexte à un déferlement de
violences dans les territoires occupés et à Gaza, alors même qu’aucune preuve
n’est avancée de l’implication du Hamas.
L’opération militaire de grande envergure se traduit par des
bombardements sur Gaza faisant de nombreux blessés dont des enfants, et de
nombreux dégâts (maisons et écoles détruites, bouclage de la Cisjordanie avec
des centaines d’arrestations, répression envers les civils avec saccages et
destruction de biens et de locaux et assassinat de 6 personnes). Tout ceci
s'apparente à une punition collective considérée par le droit international
comme crime de guerre.
Pour l'heure, il n'y a encore eu aucune réaction de la
communauté internationale: un silence complice qui s’ajoute à celui sur le sort
des prisonniers en détention administrative en grève de la faim, ainsi qu'à la
nomination scandaleuse et provocatrice d’Amohai vice-président de la Quatrième
Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée des questions
politiques spéciales et de la décolonisation.
La France ne peut rester muette et passive devant de telles
agressions criminelles de la part du pouvoir israélien. Les autorités
françaises doivent condamner sans équivoque les actions de répression conduites
sous la responsabilité du gouvernement Nétanyaou, et exiger qu'il y soit mis un
terme.
La France doit également apporter son soutien à la demande
de saisie du Conseil de Sécurité, formulée par les Palestiniens.
Le Parti communiste français renouvelle son soutien et sa
solidarité au peuple palestinien, et prendra toute sa part pour exiger que soit
mis un terme aux interventions militaires israéliennes. Il appelle également au
rassemblement organisé par le Collectif National pour une paix juste et durable
entre Palestiniens et Israéliens le vendredi 27 juin à 18 heures, place de
l'Opéra.
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