Madame Van Der Layen, présidente de la commission européenne s’est permise de rejeter la proposition de la France de voir le mandat de Thierry Breton renouvelé au poste de commissaire européen.
Que la France perde des pans entiers de sa souveraineté depuis la signature du traité de Maastricht, nous le savons. Mais que la commission se permette maintenant d’aller jusqu’à rejeter une proposition de la FRance, c’est un pas de plus !
Nous ne partageons pas les orientations de Thierry Breton. Ce n’est donc pas la question de sa personne ni de la politique qu’il incarne. Mais sa démission pose deux questions majeures :
- Le respect de la souveraineté de la France. La commission européenne est composée de commissaires proposés par les Etats membres et devant être approuvés par le Parlement européen. Ce n'est pas à la présidente de la commission d'imposer ses choix. C'est un coup de force. Cela montre également l'affaiblissement grave du crédit et du respect des choix de la France en Europe : la présidente de la commission européenne sait qu'elle peut agir ainsi sans susciter aucune réaction de notre pays. Emmanuel Macron s'est d'ailleurs aligné docilement : il a nommé immédiatement Stéphane Séjourné. Il accepte que l'on piétine notre pays.
- Derrière cet épisode est révélée la lutte entre le capital allemand et français ou plus exactement la volonté du capital allemand, dont l'industrie de défense est consubstantiellement liée à l'industrie américaine, d'imposer ses choix en Europe.
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