Le PCF condamne la nouvelle attaque
portée contre le camp de déplacés de Nahibly à l’ouest de la Côte
d’Ivoire, ayant fait une dizaine de morts et des dizaines de blessés. La
mission de l’ONU (ONUCI) censée protéger ce camp, s’est
révélée une nouvelle fois incapable d’assurer la sécurité des
populations déplacées.
Après la visite controversée le 2 juillet dernier, de Guillaume
Soro, accusé de crime de guerres et crime contre l’humanité par la Cour
Pénale Internationale, à notre Président de l’Assemblée
Nationale Claude Bartolone, le Président François Hollande s’apprête
à recevoir jeudi 26 juillet Alassane Ouattara, qui use de la répression
comme mode de gestion de l'État depuis son accession
au pouvoir.
Emprisonnements arbitraires, impunité du régime actuel concernant
les violences meurtrières commises en 2011, non respect des engagements
pris dans la mise en place d’un processus de «
rassemblement et de réconciliation », violations des droits civils
et politiques, les populations paient le prix d’une justice inéquitable.
Les autorités françaises, lors de cette rencontre, doivent exprimer
l’exigence vis à vis des autorités ivoiriennes du respect des libertés,
de l'État de droit en Côte d’Ivoire et de la sécurité
des populations. La réconciliation nationale est plus que jamais
nécessaire pour rétablir la paix. Celle-ci doit s’accompagner d’une
véritable volonté politique pour faciliter le retour au pays
des exilés et assurer la protection de toutes les populations vivant
sur le sol ivoirien.
Le PCF réaffirme son soutien aux populations ivoiriennes qui
subissent la dégradation de leurs conditions sécuritaires, sanitaires,
sociales et économiques et s’engage à porter à L’Assemblée
Nationale la nécessité de rompre avec une politique
interventionniste, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire
concernant les responsabilités françaises dans la crise ivoirienne.
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