Les élections finies, la droite battue, la population est en attente
de mesures fortes. Après dix ans de destruction des services publics,
de rigueur, de division, les attentes sont grandes. Avec des salaires
qui ne permettent pas de vivre décemment, un chômage qui progresse (plus
d’un million en cinq ans) pendants que les profits des actionnaires
sont toujours aussi élevés (30 milliards en 2011), il faut s’attaquer au
pouvoir des grandes entreprises et des banques qui profitent de la
crise pour casser tous nos droits et imposer l’austérité. Des mesures
d’urgence, mais aussi plus profondes doivent être prises pour s’attaquer
à la loi de l’argent et répondre à nos besoins :
Jusqu’ici, le nouveau pouvoir est resté très timide alors que se préparent des plans de licenciement massifs, menaçant de jeter des milliers de familles dans la pauvreté. Le gouvernement a décidé d’augmenter le SMIC de 2 % (soit 21 euros…), de continuer le gel des dépenses publiques et donc de poursuivre la destruction des services publics. Pour les jeunes, c’est le contrat de génération qui nous attend : des nouveaux emplois-jeunes qui font des jeunes une main-d’œuvre d’exception sans droits. Clairement, le compte n’y est pas.
Le gouvernement ne veut pas s’attaquer aux vrais destructeurs de nos vies que sont les grandes entreprises et les banques qui veulent imposer la loi de l’argent dans toute la société. Ils disent que tout va mal alors qu’ils se mettent bien !
Refuser le traité européen !
Alors que les peuples européens se mobilisent massivement contre la casse de leurs droits, les dirigeants européens veulent poursuivre dans la même direction et passer en force un nouveau traité qui impose de réduire les dépenses publiques (privatisation, baisse des salaires pour les fonctionnaires), de soumettre les budgets des États à la Commission européenne composée d’experts non élus.
Cela voudrait dire que toute politique qui veut répondre aux besoins de la population serait rejetée. Le président avait promis de renégocier le traité, il ne parle désormais que de croissance… qui est impossible si on ne peut investir dans l’emploi, la recherche et les services publics pour permettre de sortir de l’étau de l’austérité.
François Hollande avait déclaré après sa victoire le 6 mai dernier : « l’austérité, c’est fini ! ». Qu’il passe aux actes en rejetant ce traité antidémocratique et antisocial pour ouvrir le chantier d’une autre Europe des peuples et sortir de la crise.
Communiqué des Jeunes Communistes
- SMIC à 1700 euros pour permettre aux travailleurs de vivre dignement
- Plan pluriannuel de recrutement d’enseignants pour une éducation de qualité
- Loi sur les licenciements boursiers pour empêcher les fermetures d’usine qui font pourtant des profits et donner un droit d’appropriation de l’entreprise aux salariés
- Loi-cadre pour les jeunes pour garantir l’accès à un emploi stable, au logement, à la santé, aux transports pour tous. Cette loi renforce les services publics et permet aux jeunes de ne plus subir la précarité dans l’emploi en créant un vrai statut pour les apprentis, en encadrant les stages, en créant un système d’allocation pour réussir ses études ou chercher l’emploi qu’on veut.
Jusqu’ici, le nouveau pouvoir est resté très timide alors que se préparent des plans de licenciement massifs, menaçant de jeter des milliers de familles dans la pauvreté. Le gouvernement a décidé d’augmenter le SMIC de 2 % (soit 21 euros…), de continuer le gel des dépenses publiques et donc de poursuivre la destruction des services publics. Pour les jeunes, c’est le contrat de génération qui nous attend : des nouveaux emplois-jeunes qui font des jeunes une main-d’œuvre d’exception sans droits. Clairement, le compte n’y est pas.
Le gouvernement ne veut pas s’attaquer aux vrais destructeurs de nos vies que sont les grandes entreprises et les banques qui veulent imposer la loi de l’argent dans toute la société. Ils disent que tout va mal alors qu’ils se mettent bien !
Refuser le traité européen !
Alors que les peuples européens se mobilisent massivement contre la casse de leurs droits, les dirigeants européens veulent poursuivre dans la même direction et passer en force un nouveau traité qui impose de réduire les dépenses publiques (privatisation, baisse des salaires pour les fonctionnaires), de soumettre les budgets des États à la Commission européenne composée d’experts non élus.
Cela voudrait dire que toute politique qui veut répondre aux besoins de la population serait rejetée. Le président avait promis de renégocier le traité, il ne parle désormais que de croissance… qui est impossible si on ne peut investir dans l’emploi, la recherche et les services publics pour permettre de sortir de l’étau de l’austérité.
François Hollande avait déclaré après sa victoire le 6 mai dernier : « l’austérité, c’est fini ! ». Qu’il passe aux actes en rejetant ce traité antidémocratique et antisocial pour ouvrir le chantier d’une autre Europe des peuples et sortir de la crise.
Communiqué des Jeunes Communistes
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