Le gouvernement, et son ministre chargé du Redressement productif Arnaud Montebourg, doivent s’opposer à ce plan, et créer les conditions d’un vrai dialogue social tripartite, comme exigé par les organisations syndicales lors des mobilisations des 4,5 et 12 juillet.
Le PCF et ses partenaires du Front de gauche réitèrent leur proposition de création d’un Pôle public du médicament en France et en Europe, afin de renforcer la recherche et la production au service des professionnels de la santé et des usagers.
La proposition de Loi défendu par les parlementaires du Front du gauche, visant à interdire les licenciements boursiers doit être mise à l'ordre du jour du parlement au plus vite.
Le PCF apporte tout son soutien aux salariés de Sanofi et à leur lutte.
Communiqué du Parti Communiste Français
Sanofi : jeudi noir pour la recherche pharmaceutique
Le profit brille, les emplois brûlent… Il y aura bien un plan
social dans la recherche chez Sanofi. Hier, 500 salariés ont manifesté
leur colère devant le siège de Chilly-Mazarin. «Sanofi fabrique des médicaments, pas des licenciements». Les 500 salariés de Sanofi venus manifester hier devant le siège du pôle recherche et développement (R&D) pharmaceutique du groupe, à Chilly-Mazarin (Essonne), n’ont pas été surpris des annonces faites à l’occasion d’un comité d’établissement extraordinaire (CEE). Sanofi a « confirmé qu’il y aurait bien un plan de sauvegarde de l’emploi dans la recherche ». « Et à la question : “Le site de recherche de Toulouse a-t-il un avenir au sein du groupe”, la direction a refusé de répondre. Cela veut tout dire », a réagi à chaud Thierry Bodin, coordinateur CGT chez Sanofi, qui évalue à environ un millier les suppressions d’emplois dans la R&D.
« Toulouse, 600 personnes au placard, les actionnaires au caviar ». Pour la cinquantaine de salariés qui ont fait le déplacement depuis le site toulousain, c’est « inadmissible ». « La direction n’a pas assez de retour sur investissement. Depuis trois ans, on nous demande de nous ouvrir vers l’extérieur et de nouer des partenariats. On l’a fait. On vient même de signer un contrat avec la recherche publique. Mais sous prétexte que trois mois après, cela ne donne pas encore de résultats, Sanofi s’en va… C’est honteux », s’emporte Pascal Delmas, délégué CFDT du site de Toulouse.
« On voudrait placardiser la recherche qu’on ne s’y prendrait pas autrement », résume Francis Lobbé, coordinateur CFTC Sanofi, chiffres en main. « En 2009, Sanofi a alloué 325 millions d’euros à la recherche. En 2011, on est tombé à 124 millions. C’est bien moins que les frais de restructurations, qui s’élèvent à plus d’un milliard d’euros par an depuis trois ans. »
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