Le parti de la gauche
européenne (PGE) s'est réuni ce week-end à Athènes, accueilli par
Syriza. Ces 28 partis membres et 10 observateurs se sont réjouit de la
fulgurante ascension de leurs partenaires grecs et plus généralement, de
la progression de la gauche dans plusieurs pays de l'UE, comme par
exemple le Front de gauche en France.
Les positions de la
gauche se renforcent. Les forces du PGE dans leur pays et le PGE au plan
européen sont désormais incontournables. C'est un espoir et un atout
pour les résistances à l'austérité. La possibilité d'une alternative
politique visant la refondation de l'Europe, dans la solidarité, au
service des peuples et de la démocratie, grandit.
Le PGE a affiné ses
propositions d'urgence : un moratoire et une conférence européens sur
les dettes publiques pour empêcher leur aggravation et déterminer leur
hauteur réelle ainsi que des mesures de régulation bancaire. Il a
précisé sa conception des mesures à prendre une croissance d'un nouveau
type : fondée sur une meilleure répartition des richesses entre le
capital et le travail, la justice fiscale et des changements profonds
dans le système bancaire et financier
Des actions seront mises
en œuvre dans tous les pays pour empêcher la ratification du dangereux
pacte budgétaire et combattre le repli égoïste attisé par l'extrême
droite.
Avec un comité citoyen
composé de personnalités politiques, syndicales et du mouvement social
et culturel, le PGE a déposé devant la commission européenne un projet
d'initiative citoyenne européenne pour la création d'une banque publique
européenne exclusivement dédiée au développement social, écologique et
solidaire. Au mois de septembre commencera une grande campagne pour la
récolte d'un million de signatures dans toute l'UE.
Toujours engagé avec les
mouvements sociaux et les forces syndicales, le PGE participera
activement à l'initiative « Florence + 10 » en novembre et au processus
de construction d'un « alter summit » pour le premier semestre 2013.
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