À
partir du constat que le capitalisme est devenu un monstre
destructeur, André Tosel invite
à ancrer dans l’idée d’un « monde
commun »
toute pensée de transformation révolutionnaire.
Né à Nice en 1941, André Tosel est professeur émérite
de philosophie
à l’université de Nice Sophia-Antipolis,
où il a dirigé de 1998 à 2003
le Centre de recherches d’histoire
des idées. Agrégé
de philosophie
en 1965
et docteur d’État
en philosophie en 1982,
il a enseigné à
l’université de Besançon, ainsi
qu’à Paris-I Panthéon-
La Sorbonne. Il
est l’auteur de très nombreux ouvrages portant notamment
sur la
philosophie italienne et continue à collaborer
aux revues la Pensée
et
Actuel Marx. Spécialiste de philosophie politique,
il a travaillé sur
Spinoza, Hegel, Marx, Gramsci
et sur plusieurs penseurs marxistes. Ses
travaux portent sur la rationalité moderne, ainsi que
sur les
philosophies
de la mondialisation.
André Tosel est membre
de la Société française
de philosophie. Ses
derniers ouvrages parus (en 2011) portent sur « les scénarios de la
mondialisation culturelle » (Éditions Kimé).
Influencé par Althusser lorqu’il faisait ses études à Normale Sup,
cet ancien responsable national
des Jeunesses chrétiennes est maoïste
en mai 1968, adhère et milite activem°. ent au PCF de 1972 à 1984. De
1982 à 1988, il est vice-président enseignant de l’université de Nice,
puis, en 2002, est élu
au conseil de gestion
de l’UFR lettres, arts
et siences humaines
de l’université de Nice Sophia-Antipolis. Depuis
une dizaine d’années,
il consacre une bonne part de ses activités à
l’éducation populaire et, dans le même temps, il s’est politiquement
rapproché du Front
de gauche.
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