Par Pierre Laurent
Débutée avec les résultats douloureux de Brignoles et poursuivie avec
un débat qui s’anime dans le Front de gauche sur les élections
municipales, la semaine écoulée aura nécessité beaucoup de sang-froid et
de concentration. Brignoles est un nouveau et alarmant coup de semonce,
même si, comme l’a justement dit Alain Hayot dans l’Humanité « ce n’est
pas un coup de tonnerre dans un ciel serein » après plusieurs
partielles aux scénarios identiques. C’est certain : après un résultat
pareil, le besoin d’alternative à gauche est plus vif que jamais. Car le
cœur de la crise politique et de la progression du FN repose sur ce
manque d’alternative. Pas question dans ces conditions, et surtout pas
le moment, d’alimenter toute mise en danger du Front de gauche. C’est
notre bien précieux pour le présent et pour l’avenir. Sang-froid, donc,
et débat politique.
Avant d’y venir, j’ai l’envie d’évoquer un rendez-vous peu ordinaire qui m’a marqué à la veille de cette semaine…
Petroplus : une aberration industrielle et écologique
Vendredi 4 octobre, direction Petroplus. Les
syndicalistes de la raffinerie, qui poursuivent, à l’image de leurs
compagnons de Fralib, une lutte d’un incroyable courage pour le
redémarrage de leur site industriel, m’ont de nouveau invité. Ils sont
une fois encore face à des échéances cruciales. La veille, le
préfet, dans une étrange mise au point, a quitté ses habits de grand
commis de l’État pour endosser ceux de croque-mort du site.
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire