Mardi 6 mars 2012, le Front de gauche était en déplacement à Rouen. L’occasion pour Jean-Luc Mélenchon de prévenir à nouveau le Front national qu’il ne pourra pas continuer à instiller son discours haineux sans opposition. Le candidat du Front de gauche a ensuite parler de la taxation des plus riches, critiquant l’accumulation des richesses par une infime minorité au détriment du plus grand nombre. A l’avant-veille de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, il a aussi rappelé les combats menés et progrès à venir pour l’égalité femmes-hommes. Il a enfin évoqué la future VIe République et la reprise de la Bastille le 18 mars prochain.
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Rouen le 6 mars... par PlaceauPeuple
Jean-Luc Mélenchon a le sourire, mardi 6 mars. Après quelques jours de vacances, il est accueilli par une bonne nouvelle : un sondage CSA pour BFMTV le donne pour la première fois à 10 % d'intentions de vote, un "seuil de crédibilité" qu'il espérait cependant avoir atteint dès "fin février".
Dans le train qui l'emmène à à Rouen (Seine-Maritime), où il tient le
soir un meeting, l'information est encore sous embargo mais l'équipe du
candidat du Front de gauche est aux anges. "La campagne franchit un cap, se félicite l'eurodéputé. Nous avons gagné nos gallons !"
Quelques heures plus tard, au Parc des expositions, la nouvelle est
annoncée par Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste,
qui participe au meeting avec Martine Billard, la co-présidente du
Parti de gauche (PG). "S'il y a un troisième homme dans cette campagne, ce sera Jean-Luc Mélenchon et personne d'autre !", s'est-il exclamé sous les applaudissements de plus de 7 000 personnes, 10 000 selon le Front de gauche.
"Quand je parle, tu te tais"
Dans un discours de plus d'une heure, M. Mélenchon a particulièrement
ciblé Marine Le Pen, rappellant son refus de débattre face à lui dans
l'émission de France 2, Des Paroles et des actes, fin février. "Quand je parle, tu te tais ! Parce que tu as peur, parce que tu ne sais pas quoi dire", a-t-il lancé à la candidate frontiste. "Pour la première fois depuis trente ans, c'est la gauche qui fait baisser les yeux à l'extrême-droite", s'est-il félicité.
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