À L’origine du 8 Mars...
Les médias s’efforcent chaque année de réduire la
véritable portée de la journée du 8 mars, en en
faisant « une journée des femmes », une journée
commerciale comme celle de la St Valentin.
Cette journée a été instaurée en 1910 à l’initiative de
Clara Zetkin, dirigeante communiste allemande, puis
promue par Lénine pour commémorer la
manifestation des femmes à Pétrograd en 1917,
contre la grande guerre et pour le pain, avant d’être
reconnue par l’ONU en 1977, qui invitera l’ensemble
des pays du monde à la célébrer.
Aujourd’hui, nous sommes la frange de la
population mondiale la plus opprimée : violences
corporelles, inégalités salariales, oppressions... 111
ans après, le combat continue !
Cette journée doit donc être l’occasion de faire
entendre nos voix et de lutter pour nos droits,
comme toutes ces femmes exploitées qui se sont
élevées pour reprendre en main leurs vies, à travers
le monde et à travers l’histoire.
Contre cette précarité qui nous frappe les premières !
Les femmes sont les premières touchées par cette politique au service des riches et des puissants : inégalités
salariales, temps partiels, précarité : 85% des personnes obligées d’accepter un temps partiel et 80% des personnes
touchant les plus bas salaires sont des femmes. Alors que les femmes et les femmes diplômées sont plus nombreuses,
le salaire des hommes est en moyenne supérieur de 27%. L’exploitation capitaliste et les politiques de rigueur n’ont
fait que creuser ces inégalités : la réforme des retraites pénalise en particulier les femmes aux parcours professionnels
en pointillés ou inexistants.
La maîtrise de son corps : des droits qui reculent.
Chaque année, les plannings familiaux sont
de plus en plus nombreux à être menacés de
fermeture, faute de moyens. Leurs subventions par
l’état ont baissé de plus de 40% en 2009, pour être
réduites à peau de chagrin aujourd’hui. Cette
politique revenant silencieusement sur le droit des
femmes à disposer librement de leur corps sont
soutenues et précédées par les regroupements de
forces réactionnaires anti-avortement. Se
présentant comme les garantes de prétendues
valeurs morales, ces collectifs prônent en réalité le
retour d’un modèle social où les femmes ont le
choix entre l’isolement, la précarité et le recours à
des méthodes barbares.
Parce que nous prônons le droit de choisir
dans nos discours comme dans nos actes, nous
continuons à lutter pour la revalorisation des
plannings familiaux ainsi que l’accès gratuit à une
contraception de qualité ; mais aussi de crèches
publiques dans les Universités pour permettre aux
jeunes mères d’étudier dans les meilleures
conditions.
Luttons pour l’égalité !
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