Cet après-midi à Villepinte, Nicolas Sarkozy a ignoré les grandes urgences sociales du pays : logement, salaires, emploi et école n'ont pas une seule fois été évoqués.
Et
quand le chef de l'État a parlé du social, c'est pour fustiger les
chômeurs, les immigrés et les syndicats. Il a même réussi le tour de
force de faire huer les chômeurs, alors que ce sont des travailleurs
victimes des politiques de licenciements.
Quand
à l'Europe, ce fut du grand art ! Il a purement menti sur toute la
ligne. Nicolas Sarkozy promet une Europe protectrice, alors que le 1er
mars, il a signé un nouveau traité européen qui livre l'ensemble des salariés européens aux règles des marchés, de l'austérité et
de la mise en concurrence sous domination allemande. Sur ce traité, il
ne s'est d'ailleurs pas expliqué une seule fois, préférant là aussi
montrer du doigt les immigrés.
On
nous avait promis une relance de la campagne de Nicolas Sarkozy, du
neuf. C'est en réalité la poursuite de la campagne ultra-droitère dont
les Français ne veulent plus.
Ce discours anti-social ne relance pas Nicolas Sarkozy, il le condamne à perdre.
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