Mardi 13 mars
Les salariés, retraités et privés d’emploi, comme l’ensemble des citoyens, femmes et hommes, sont appelés à participer à l’élection présidentielle les 22 avril et 6 mai prochains.
C’est un rendez-vous important pour l’expression démocratique. A ce titre, la CGT ne saurait être neutre, surtout au regard de la gravité de la situation.
Après des décennies de creusement des inégalités, la répartition des richesses doit désormais privilégier les revenus des salariés, des retraités, les minima sociaux et la protection sociale. Elle doit être réorientée vers l’efficacité économique et sociale.
La première des insécurités est bien sociale. Elle est aussi la conséquence de choix politiques.
Face à la mainmise des marchés financiers sur l’ensemble de l’économie et sur les choix de société il faut combattre la spéculation, mettre en place des dispositifs pour financer des activités créatrices d’emploi, investir dans une véritable politique industrielle et développer les services publics prenant en compte l’impératif de développement humain durable.
Face aux pouvoirs des actionnaires devenus exorbitants, il faut donner plus de droits d’intervention aux salariés dans les entreprises et au-delà.
A tous les niveaux, entreprises grandes ou petites, territoires, filières d’activité, Etat et collectivités … la démocratie sociale doit être une priorité.
La CGT réaffirme ses dix exigences pour sortir de la crise :
• Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux (SMIC à 1700€)
• Contrôler les aides publiques aux entreprises
• Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
• Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
• Stopper les suppressions d’emplois
• Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
• Réformer la fiscalité en profondeur
• Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif
• Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
• Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique
En aucun cas le projet de l’extrême droite ne peut ouvrir une perspective de sortie de la crise. La CGT renouvelle son opposition aux idées véhiculées par le Front National et banalisées par d’autres, qui cherche à exploiter les peurs et les désarrois sociaux pour s’enfermer dans une société en repli identitaire, liberticide, discriminatoire et raciste.
Le changement de politique pour conquérir la justice sociale, aider au « vivre ensemble » devient incontournable.
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