Le cap des 3 millions de chômeurs, constitue une alerte
extrêmement grave. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que les
personnes n'ayant pas du tout travaillé en France métropolitaine.
Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.
Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.
Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.
De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion. Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.
Communiqué du Parti Communiste Français
Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.
Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.
Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.
De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion. Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.
Communiqué du Parti Communiste Français
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