Des militants écologistes proches du Front de gauche
prennent position contre la ratification du traité de stabilité
budgétaire européen qui selon eux rendra impossibles toutes propositions
et investissements publics en faveur d'une politique d'écologie
sociale.
Pour nous, militant(es) écologistes, la transition
écologique et sociale ne peut en aucun cas passer par l'austérité et la
réduction des acquis sociaux, pas plus que la répartition des richesses
ne peut attendre une improbable et destructrice croissance du PIB. Il y a
urgence !
Comment mener la transition
écologique et parvenir à 60% de réduction des gaz à effet de serre en
2040 en se contentant de « réguler » le marché européen des quotas
carbone, en poursuivant les grands projets inutiles et imposés, ou en
laissant les choix d’intérêt général aux mains des multinationales de
l'agro-business, de l'eau et de l’énergie ?
Une véritable politique d'écologie sociale a, au contraire, besoin
d'une intervention publique déterminée et d'investissements forts, de
services publics de l'eau, du rail et de l'énergie renforcés ! Or ces
propositions deviendraient impossibles à mettre en œuvre dans le cadre
du TSCG qui impose la limitation des dépenses publiques.
Or, ces dépenses, dès lors qu'elles sont réalisées au nom de
l'intérêt général, devraient être considérées comme des investissements
: parce que nous n'avons pas de planète de rechange, la « solidarité »
avec les générations futures réside en réalité dans des investissements
publics forts au service de la bifurcation écologique de la société.
La relocalisation de l'activité, la reconversion industrielle, le
maintien des emplois et la création de nouveaux, le plus grand gisement
de « redressement productif » enfin, passe aujourd'hui par la transition
énergétique et la révolution écologique de notre société. Elle est
incompatible avec l'austérité qu'implique le TSCG.
Pour toutes ces raisons, nous, militant(es) écologistes,
Appelons
toutes celles et ceux qui comprennent l’extrême urgence de la transition
écologique et sociale, à rejoindre la grande manifestation nationale du
30 septembre contre le TSCG à Paris
et appelons l'ensemble des
parlementaires français à voter contre cette ratification.
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