C’EST
QUOI L’INDUSTRIE EN ISÈRE ?
Le potentiel industriel
de l’Isère est une richesse incontestable pour notre région et notre pays, du
fait de sa diversité multi-professionnelle : chimie, métallurgie, énergie,
papèterie, textile, etc... Mais depuis
ces 20 dernières années, le secteur industriel ne cesse de se dégrader. Les
actionnaires qui remplacent les industriels à la tête des entreprises n’ont
plus la même vision de l’avenir. La fermeture des
entreprises les unes après les autres, comme dans la vallée du Grésivaudan, montrent
que le savoir-faire des salarié-e-s qui permet la pérennité d’une entreprise
n’est pas la priorité.
DE
QUI PARLE-T-ON ?
Des
entreprises aux profits pharaoniques qui tuent l’emploi : Thales, Ascométal, Beckton, Federal Mogul, HP, Siemens…
Des
entreprises aux profits pharaoniques qui imposent le chômage partiel : Caterpillar, St Microelectronics…
QUI
EST MENACÉ ?
Les
salarié-e-s évidemment ! Chômage
Les
actionnaires NON ! Ils prendront
l’argent ailleurs
L’économie et
la croissance OUI ! Anémie de
valeur ajoutée
La protection
sociale OUI ! Perte de cotisations
sociales
Les services
publics OUI ! Déficit de
financement, suppression des services de proximité
L’écologie
OUI ! Délocalisation sans
contrainte écologique
Les
populations OUI ! Paupérisation,
augmentation des impôts
L’ÉTAT
PEUT-IL INTERVENIR ?
Oui, le pouvoir
économique est puissant, mais le pouvoir politique a des prérogatives
importantes. Pour cela, il faut de l’audace et de l’ambition pour la France. A
l’exemple de THALÈS
dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat.
Il suffirait
que l’Etat intervienne en imposant le choix
stratégique de maintenir les 800 emplois à Moirans et ainsi refuser de brader
l’entreprise.
Il suffirait
que l’Etat
légifère pour donner aux salarié-é-s de nouveaux droits leur permettant
d’intervenir sur les stratégies d’entreprises. Comme à l’exemple du droit
suspensif au licenciement, ou encore l’obligation de transparence des aides
publiques.
Il suffirait
que l’Etat
exige des contreparties et des contrôles aux aides publiques = FIN DES CHEQUES
EN BLANCS
LES
SALARIÉ-E-S PEUVENT-ILS INTERVENIR ?
Oui, depuis
toujours la vie des salarié-e-s s’est améliorée grâce à leur pugnacité au
travers de leurs mobilisations. Aucun combat ne peut être gagné sans
l’implication des salarié-e-s. L’action collective nous mènera à la
victoire ; pour cela chaque salarié-e est face à ses responsabilités.
L’ACTION C’EST MAINTENANT !
POURQUOI
UN RASSEMBLEMENT À CROLLES ?
F. BROTTES,
député-maire de Crolles est également le président de la commission des
affaires économiques à l’Assemblée Nationale. Ainsi, il a le devoir de protéger
la population de la délinquance économique et sociale. Pour cela, il faut venir
nombreux pour lui faire entendre nos revendications.
QUELLE
STRATÉGIE DE MOBILISATION ?
Le 18
septembre s’inscrit pleinement dans la préparation du mouvement initié par les
syndicats européens de l’industrie le 9 octobre. Cette journée prendra la forme
de mobilisations des salarié-e-s en France et en Europe pour défendre l’outil
industriel.
LE
PLUS COURT CHEMIN ENTRE LA REVENDICATION ET SA SATISFACTION RESTE LA
MOBILISATION
L’Union des Syndicats
de la Métallurgie
et L’Union départementale
de l’Isère
appellent à un
RASSEMBLEMENT POUR DÉFENDRE NOS EMPLOIS
INDUSTRIELS
MARDI 18 SEPTEMBRE à 10h
DEVANT LA MAIRIE DE
CROLLES
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