Le ministre du
redressement productif se rend aujourd'hui sur le site de Florange pour
rencontrer l'intersyndicale d'ArcelorMittal. Arnaud Montebourg devrait
annoncer aux salariés du site mosellan la volonté du gouvernement
français de racheter pour un euro symbolique une partie du site, à
savoir la filière froide et non la totalité du site comme l'exigent les
salariés.
A défaut de discours industriel, le Ministre affiche un discours simplement politique.
Comme le démontre le
rapport Faure, rapport diligenté par ce même gouvernement, le site de
Florange est viable, rentable et fiable. Pourquoi le ministre ne retient
il alors que le pire scénario, celui de Mittal, en abandonnant la
filière chaude et les hauts fourneaux ?
Qui peut croire qu'en ne
gardant que la filière liquide, l'aciérie, la coulée continue ou
l'agglomération sur le site de Florange, le projet industriel pourrait
alors intéresser un repreneur ?
Les salariés de Florange
et à travers eux la sidérurgie française, n'attendent pas un euro
symbolique pour les sauver mais une volonté politique et industrielle
forte pour un vrai redressement productif en maintenant l'intégralité du
site de Florange et l'ensemble des emplois.
Face à l'ogre financier
Mittal qui, depuis l'arrêt de Florange en a profité pour délocaliser et
fait importer ses brames de Dunkerque, le gouvernement ne doit pas se
contenter d'être un petit poucet avec un euro symbolique en poche. Il
doit au contraire afficher la volonté de l'État de reprendre une vraie
participation dans l'activité sidérurgique, moelle épinière de
l'industrie française.
Communiqué du Parti communiste Français
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