samedi 8 septembre 2012

Lienemann insiste pour reporter la ratification du traité européen

 
Marie-Noëlle Lienemann  dénonce le... par FranceInfo


La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a invité le président François Hollande à reporter la ratification du traité européen de stabilité budgétaire, qu'elle-même confirme ne pas vouloir voter. Elle déplore dans le même temps l'absence de débat au sein du PS.
Sur France Info, la sénatrice de Paris a lancé: "mais quelle urgence avons-nous à ratifier ce traité ?" Elle appelle François Hollande : '"au lieu d'aller dans le mur avec sa majorité", il faut "reporter cette ratification". "Tous les jours qui passent montrent que les préconisations qui étaient celles de Mme Merkel, celles de la droite allemande, vont nous amener dans l'impasse". Et selon elle, les socialistes sont "nombreux à ne pas vouloir l'approuver", une bonne trentaine.
Contre le traité, Marie-Noëlle Lienemann refuse cependant de se joindre à la manifestation organisée le 30 septembre. "Je ne crois pas qu'il faille tendre les deux pôles de la gauche, une qui gère et une qui proteste". "A tirer trop cela, on s'affaiblit", selon elle. Elle rappelle qu’elle est dans la majorité, souhaite "être efficace dans son parti".
"La cohésion d'une majorité, ça se construit, ça ne s'impose pas à la discipline"
Marie-Noëlle Lienemann a en outre déploré un "raidissement" qu'elle ne trouve pas "normal" à la tête du PS. Ce qui se retrouve au sujet du refus de débattre autour du traité européen, aussi bien qu’à à propos de la désignation du prochain Premier secrétaire du parti.  "Quand vous avez le Premier ministre et la Première secrétaire qui font une contribution, qui appellent les gens largement à la rejoindre, c'est normal", a dit la sénatrice de Paris. "Mais quand ils vous disent: c'est exclusif, vous avez le droit de signer ça, mais rien d'autre, alors qu'on est au début d'un processus de débats sur le fond, ça commence déjà à faire très verrouillage". "Nous avons besoin de faire vivre une démocratie active, de vrais débats, ne pas faire des psychodrames de tout désaccord".

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