A treize jours de la manifestation du 30 décembre à Paris contre le
"traité Merkozy", la mobilisation se renforce. A Marseille et dans les
Bouches du Rhône, les forces de gauche ont annoncé ce mardi la création
d’un Comité départemental contre le traité européen d’austérité.
Mobilisations. Qu’on le nomme Pacte budgétaire,
Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la
zone Euro ou "traité Merkozy", le document promis à la ratification du
Parlement dans les semaines à venir fait l’unanimité à la gauche du PS.
Personne n’en veut.
A Marseille, depuis ce matin, ce refus collectif des politiques
d’austérité s’incarne dans un Comité départemental contre le traité
européen d’austérité. Un comité rassemblant les fédérations
départementales de la FASE, de la Gauche Anticapitaliste (GA), de la
Gauche Unitaire (GU), du NPA, du PCF, du PG, de Solidaires et du
Collectif Vive les services publics. Le Collectif pour un audit citoyen
de la dette publique (CAC 13), au sein duquel Attac est très impliqué,
est également de la partie.
« Ce qui nous rassemble, c’est clair et net, c’est le refus de ce texte »,
a synthétisé Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF lors
d’une conférence de presse au café l’Européen, choisi pour son nom, un
« clin d’oeil » appuyé à la thématique du jour.
Un texte qui va « aggraver les politiques néolibérales », « donner une portée constitutionnelle à l’austérité »,
détruire les services publics, précipiter l’abandon de la souveraineté
nationale en matière économique (c’est la Commission européenne, non
élue, qui validerait le budget national) et « encourager à la délation » de l’éventuel mauvais voisin européen. Un texte condamnant les peuples à « l’austérité à perpétuité » et ce au terme d’« un processus anti-démocratique ». De tout cela, les représentants des organisations politiques ont clairement signifié qu’ils ne voulaient pas.
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