Ce vendredi 16 mars,
la section vizilloise du Parti communiste français (PCF) a organisé, en
partenariat avec la CGT, une conférence de presse pour faire le point
sur leur résistance, soutenue par de nombreux élus locaux, face à la
fermeture du centre de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de
Vizille.
Bernard Ughetto-Monfrin a rappelé que la COG (Convention
d’objectifs et de gestion) 2018-2021 prévoit la disparition dans sa
forme actuelle du centre CPAM de Vizille. D’abord annoncée pour
janvier 2018, cette disparition est finalement prévue pour la fin de ce
mois.
La CPAM a demandé à la municipalité de Vizille des locaux
afin de maintenir un point d’accueil et lui permettre de vendre le
bâtiment occupé actuellement.
Mais lors d’un rendez-vous, ce mardi 13 mars, Françoise Audinos, 1
e
adjointe, a confirmé au PCF qu’aucun local n’était disponible.
Aujourd’hui, sur les 15 salariés qui travaillaient dans les bureaux et
les trois agents d’accueil, seuls restent les agents d’accueil. Les
autres salariés ont été rapatriés sur Grenoble ou font du télétravail.
Une rencontre avec la directrice de la CPAM le 23 mars
La
section du PCF a sollicité par l’intermédiaire du sénateur Guillaume
Gontard un rendez-vous avec la directrice de la CPAM, Hélène Cardinal.
Elle a finalement accepté de recevoir les élus puis une délégation
d’usagers le 23 mars. À cette occasion, le PCF souhaite apporter les
revendications des usagers. Pour Bernard Ughetto-Monfrin, il s’agit « du
maintien d’un centre d’accueil de la CPAM qui soit respectueux des
droits des assurés sociaux avec le droit à la confidentialité (et non
pas un accueil “hall de gare”), et le droit à des réponses aux questions
posées apportées par du personnel CPAM, qui doit disposer des codes
d’accès aux dossiers individuels ». Ceci pour raccourcir les délais de
traitements. Aujourd’hui, il est nécessaire de prendre un rendez-vous
pour que l’agent d’accueil dispose de ces codes d’accès.
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