vendredi 30 mars 2018

L’Union européenne en débat avec la section locale du PCF

Samedi, à la Maison de quartier Louis-Aragon, la section locale du Parti communiste français (PCF) invitait les Martinérois à une réunion publique sur le thème de l’Union européenne (UE) avec la participation d’Antoine Bimbeau, économiste et militant communiste.
Dominique Negri, secrétaire de la section a rappelé, en ouverture, « l’importance de la mobilisation de tous contre la volonté du gouvernement actuel de privatiser le transport public ferroviaire ».
Antoine Bimbeau a tout d’abord rappelé l’histoire de l’UE et ses fondements depuis le XIXe  siècle où « la bourgeoisie rêvait déjà d’ouverture des frontières » puis vint Hitler « qui voulait un bloc unifié sous le Reich » avant la création, en 1947, de la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA) suivie par la création de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957. L’adoption de l’Acte unique en 1986, scelle la libre circulation des marchandises et des services, des capitaux, des personnes et des entreprises, autrement dit la « liberté de la mise en concurrence dans tous les domaines ». Il y a eu aussi le Traité de Maastricht de 1992 passant de justesse et des statuts de l’UE adoptés en 2007, malgré les votes contre des Français et des Néerlandais.

« Servir les intérêts de la bourgeoisie par tous les moyens »

« C’est une construction destinée à servir les intérêts de la bourgeoisie par tous les moyens, y compris avec un programme d’ajustement structurel (une aide financière contre la suppression de postes de fonctionnaires), quant à la paix, l’objectif affiché, il n’a pas empêché le réarmement et le déplacement des guerres dans d’autres pays. Face à cette UE qui n’a que faire de l’intérêt des travailleurs, notre mot d’ordre est la rupture pour en sortir. Toutefois cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire en attendant, bien au contraire, il faut mener la bataille à l’intérieur et défendre ce qui nous reste, le rail et les services publics, la Sécurité sociale… », a lancé Antoine Bimbeau.
Dominique Negri a ajouté : « Aucun parti politique n’est vierge dans cette construction et aucun n’ira contre les décisions de l’UE, la mise en application des décisions appartient encore aux États, alors c’est à nous de faire en sorte que le gouvernement ne prenne pas les dispositions ouvrant la voie à la privatisation du transport ferroviaire ».
Le débat pouvait s’ouvrir sur le fond comme sur la forme (lire ci contre).

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