Les nations Unies et la diplomatie politique doivent arrêter le massacre dans l'enclave kurde de Syrie.
Le
canton d’Afrin est, depuis le 20 février, soumis à une terrible
offensive de l’armée turque et de ses supplétifs, pour la plupart
anciens membres de l’organisation dite de l’« État islamique », Daech.
Des centaines de civils ont été tués, des dizaines de milliers d’entre
eux sont forcés de fuir. Les déclarations, ce week-end, du président
turc Recep Erdogan ne souffrent plus aucune ambiguïté. Son but ultime
n’est pas seulement la province d’Afrin. Il veut en finir avec
l’existence même de l’expérience du Rojava. Si rien n’est fait, Afrin
pourrait tomber malgré la vaillance des combattants kurdes (YPG), bien
isolés. Ils sont victimes du jeu des grandes puissances, Russie et
États-Unis en tête, qui ne leur prêtent pas main-forte pour des raisons
opposées. La France serait enfin intervenue avec fermeté auprès d’Ankara
sans vraiment d’effet. Si le sort de la Ghouta, aux portes de Damas,
inquiète à juste titre au Rojava, il s’agit de nettoyage ethnique. Lire la suite
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