Ces derniers mois, les arrestations, garde à vue, convocations et condamnations de militant·es et responsables syndicaux·ales, notamment de nombreux·ses responsables de la CGT, qui n'ont fait qu'exercer leurs mandats se sont multipliées. Plus d'un millier de militantes et militants sont concerné·es. Certain·es militant·es ont même été l'objet d'interventions totalement disproportionnées des forces de l'antiterrorisme.
Cette offensive sert le projet d'une extrême droite historiquement et plus que jamais antisyndicale qui est quant à elle rarement inquiétée.
Cette criminalisation de militant·es syndicaux·ales et associatif·ves par le pouvoir est inacceptable !
Le PCF est solidaire de celles et ceux qui la subissent et exige que les droits, en particulier les droits syndicaux, soient pleinement respectés.
La semaine dernière, ce sont des candidates et candidats aux élections européennes qui se sont vus interdire une réunion publique. Comme c'est trop souvent le cas, une manifestation à Paris a également fait l'objet d'une interdiction finalement levée par le tribunal administratif, montrant ainsi le caractère arbitraire de la décision de la préfecture.
Le PCF dénonce ces atteintes aux droits et libertés. La liberté d'expression doit être respectée tout comme le droit de manifester qui est un droit constitutionnel.
Parti communiste français
Paris, le 22 avril 2024.
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