Ce dimanche encore, militants ou amis étaient bien là. Le centenaire de la Révolution russe ne pouvait pas passer au travers de cette matinée, il en fut même le fil conducteur pour souligner la voie à suivre.
Un retour sur l’actualité française
Pour lancer le sujet du jour, David Queiros, le maire, a souligné « l’originalité de cette révolution qui a sorti le pays d’un régime féodal, moyenâgeux, une première car la Révolution française, certes plus ancienne, s’était opposée à la bourgeoisie », avant de mettre l’accent sur « l’importance des apports dans tous les domaines (éducation, sport, services publics…) pour le peuple russe ». Pour conclure, il a insisté sur la nécessaire « union des travailleurs pour défendre leurs droits face à la politique du gouvernement Macron ». C’est Julien Villain, docteur en histoire, qui s’est chargé de décrypter cette révolution depuis ses origines « sous un empire russe autoritaire, répressif avec obligation de parler russe et de pratiquer la religion orthodoxe… Le désastre de la Première Guerre mondiale fait descendre les femmes dans la rue pour réclamer du pain et la paix en 1917, l’armée les soutient entraînant la chute du tsar… avec trois mots d’ordre : paix, terre, pain. L’URSS ne connaîtra plus de famine et deviendra la deuxième puissance mondiale jusque dans les années 50. C’est une expérience réussie », analyse l’historien, « grâce à une organisation et une stratégie efficaces et souples. Aujourd’hui, il nous faut repenser notre stratégie car s’il y a du découragement dans les quartiers, le prolétariat mondial a été multiplié par 10 en un siècle et l’union fait la force… ».Dominique Negri, la secrétaire de la section, a enchaîné avec un zoom sur la guerre civile menée par les “Russes Blancs” avec l’appui de 14 puissances étrangères, citant nombre de faits de déstabilisation de la nouvelle gouvernance pour tenter de l’anéantir.
Mais le retour sur l’actualité française n’a pas manqué avec les combats à mener contre la politique de Macron, « l’homme neuf mis en place pour détricoter nos acquis en un minimum de temps, ce qu’il est en train de faire ». Et de lancer : « Le socialisme, c’est la planification de la production pour couvrir les besoins, la France doit garder les siens et lutter contre les réformes. Pour construire l’espoir avec le potentiel de résistance des Français, le parti se doit d’organiser l’indispensable lutte des classes ». Tel était le message de la secrétaire pour conclure cette matinée avant que le public se lève pour chanter “L’Internationale”, poing levé.
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