Le
député France insoumise estime sur son blog que « dans une élection
nationale, ‘‘la gauche rassemblée’’ est un étouffoir, un brise lame, un
tue la joie ». Une analyse à géométrie variable.
Jean-Luc Mélenchon a livré dans une note de blog
mardi ses conclusions quant aux résultats du premier tour des deux
législatives partielles du week-end dernier qui verront s’affronter au
second tour « Les Républicains » et LREM. À nouveau dans le viseur du
fondateur de la France insoumise : la « tambouille » et le
« rassemblement » à gauche. « Ce résultat fonctionne donc comme un
message clair : « dans une élection nationale, ''la gauche rassemblée''
est un étouffoir, un brise lame, un tue la joie », fustige le député qui
détaille la comparaison entre les deux élections. « Le vote LFI n’est
pas encore (le) débouché positif évident (à la ‘’grève civique’’, NDLR),
reconnait-il. Mais le défi stratégique est là. Car la vérité s’impose
dans la comparaison entre le résultat de Belfort moins bon que celui du
Val-d’Oise ». Et d’accuser le soutien du MRC et du PCF à la candidature
insoumise à Belfort d'être à l’origine du différentiel : « À Belfort la
tonalité « gauche rassemblée » était revendiquée par le MRC qui nous
soutenait sur ce thème. Il a fonctionné comme un rayon paralysant,
gelant en partie les votes dégagistes que nous devions mobiliser. Dans
le Val-d’Oise, c’est le contraire. Chacun allait chacun pour soi. Pas de
tambouille. Ce fut un facteur entraînant », analyse-t-il ajoutant que «
‘’la gauche rassemblée’’ surchargeait notre barque des contentieux
entre partis de ‘’l’union de la gauche‘’ qui se sont sévèrement
entretués aux dernières municipales » et que « le MRC qui soutenait (FI)
était l’ancien candidat commun du PS, du MRC et de EELV ».
Cette analyse du rassemblement de la gauche, dont Jean-Luc Mélenchon est coutumier, semble pourtant à géométrie variable. « Si Emmanuel Maurel gagne (l'élection à la tête du Parti socialiste, NDLR), ça change l’orientation du PS et ça poserait la question d’un travail commun », a déclaré lundi, selon l’AFP, Manuel Bompard, coordinateur de l’équipe opérationnelle de la France insoumise. En décembre déjà, un rapprochement avec Génération.s pour les prochaines européennes était envisagé. « (Benoît Hamon) semble avoir évolué dans le bon sens sur la question européenne. S’il confirme ces intentions-là et s’il y a un accord sur cette stratégie d'un rapport de forces européen, oui, bien sûr, je pense que (des listes communes), ça peut être le cas», avait alors déclaré Manuel Bompard.
Cette analyse du rassemblement de la gauche, dont Jean-Luc Mélenchon est coutumier, semble pourtant à géométrie variable. « Si Emmanuel Maurel gagne (l'élection à la tête du Parti socialiste, NDLR), ça change l’orientation du PS et ça poserait la question d’un travail commun », a déclaré lundi, selon l’AFP, Manuel Bompard, coordinateur de l’équipe opérationnelle de la France insoumise. En décembre déjà, un rapprochement avec Génération.s pour les prochaines européennes était envisagé. « (Benoît Hamon) semble avoir évolué dans le bon sens sur la question européenne. S’il confirme ces intentions-là et s’il y a un accord sur cette stratégie d'un rapport de forces européen, oui, bien sûr, je pense que (des listes communes), ça peut être le cas», avait alors déclaré Manuel Bompard.
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