Le Premier ministre a beau jeu de justifier ce choix par « l’urgence »
de la situation, quand cette même urgence n’est pas invoquée pour les
SDF qui meurent de froid, pour nos agriculteurs qui peinent à vivre de
leur labeur ou pour nos personnels de santé en « burn out »… De qui se
moque-t-on ? L’enjeu n’est pas l’obligation européenne de libéraliser le
rail français avant le 25 décembre – la loi aurait tout le temps d’être
examinée au Parlement dans ce délai – mais bien la volonté de passer en
forcer pour couper court à la contestation sociale qui s’annonce.
On comprend le souci du Gouvernement de ne pas faire de vagues puisque son projet n’est ni plus, ni moins que la fin du service public ferroviaire. Certes transformer la SNCF en Société anonyme n’est pas encore sa privatisation, mais cela empêchera l’Etat de se porter garant des investissements sur le réseau et conduira la compagnie dans une logique de rentabilité incompatible avec sa mission de service public ! Au mépris des usagers et des impératifs de la transition écologique, l’avenir de chaque ligne du réseau secondaire sera uniquement décidé en vertu d’impératifs économiques. Pire encore, l’Etat ne reprendra pas à son compte l’intégralité de la dette de la SNCF, seule proposition intéressante du rapport Spinetta…
Immanquablement, cette réforme contribuera à isoler d’avantage les territoires périphériques, ruraux et montagneux déjà laissés pour compte, contribuant à renforcer le sentiment d’une France à deux vitesses et à faire grimper le Front national.
Avec 2 milliards de passagers par an, la SNCF est un patrimoine commun de la Nation ! Alors que le Royaume-Uni envisage de revenir sur la catastrophique privatisation du rail opérée dans les années 90, la France prépare une caricature de réforme néo-libérale et technocratique dans un déni de démocratie caractéristique et avec un mépris patenté pour la France périphérique qui n’a qu’à être « rentable » si elle veut survivre !
Ce faisant le Gouvernement légitime la contestation sociale qui se prépare, seul vecteur démocratique disponible pour faire entendre notre voix !
On comprend le souci du Gouvernement de ne pas faire de vagues puisque son projet n’est ni plus, ni moins que la fin du service public ferroviaire. Certes transformer la SNCF en Société anonyme n’est pas encore sa privatisation, mais cela empêchera l’Etat de se porter garant des investissements sur le réseau et conduira la compagnie dans une logique de rentabilité incompatible avec sa mission de service public ! Au mépris des usagers et des impératifs de la transition écologique, l’avenir de chaque ligne du réseau secondaire sera uniquement décidé en vertu d’impératifs économiques. Pire encore, l’Etat ne reprendra pas à son compte l’intégralité de la dette de la SNCF, seule proposition intéressante du rapport Spinetta…
Immanquablement, cette réforme contribuera à isoler d’avantage les territoires périphériques, ruraux et montagneux déjà laissés pour compte, contribuant à renforcer le sentiment d’une France à deux vitesses et à faire grimper le Front national.
Avec 2 milliards de passagers par an, la SNCF est un patrimoine commun de la Nation ! Alors que le Royaume-Uni envisage de revenir sur la catastrophique privatisation du rail opérée dans les années 90, la France prépare une caricature de réforme néo-libérale et technocratique dans un déni de démocratie caractéristique et avec un mépris patenté pour la France périphérique qui n’a qu’à être « rentable » si elle veut survivre !
Ce faisant le Gouvernement légitime la contestation sociale qui se prépare, seul vecteur démocratique disponible pour faire entendre notre voix !
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