Jeune apprenti mecanicien au travail dans l'entreprise. Usinage de pieces metalliques.
©Jean Claude MOSCHETTI/REA
la « réforme » de l’apprentissage annoncée par le gouvernement se calque sur la seule loi du marché.
Une
révolution copernicienne » : c’est ainsi que la ministre du Travail,
Muriel Pénicaud, a qualifié la réforme de l’apprentissage présentée
par le gouvernement, vendredi.
L’objectif affiché est de doper ce dispositif d’insertion des
jeunes dans le monde du travail – qui ne concerne aujourd’hui que 7 %
des 16-25 ans –, pour faire baisser le chômage dans cette classe
d’âge. En le rendant plus attractif auprès des jeunes, mais surtout
des entreprises. Et, de fait, le bouleversement induit par la vingtaine
de mesures annoncées est considérable. Jusqu’ici piloté par les
régions, l’apprentissage deviendra la compétence
des branches professionnelles et sera régulé par le marché. Une
conception de la formation à la demande pour le patronat, qui aura
désormais droit de vie ou de mort sur les formations dispensées par
les centres de formation des apprentis (CFA). Pour les apprentis, les
quelques améliorations proposées semblent sérieusement
contre-balancées par des reculs sociaux. Lire la suite
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