Après
un Conseil national, le débat est ouvert localement sur la démarche et
les alliances du parti, dans la perspective de son congrès.
Après
ses états généraux du progrès social, la semaine précédente, le PCF est
entré dans le dur, ce week-end, avec un Conseil national. Lancée autour
de cinq chantiers (l’état des lieux de la société française, la
démarche stratégique, les luttes et le sens du combat communiste, la
transformation du parti et l’élection européenne), la préparation de son
congrès qui doit se tenir en novembre est appelée à se décliner
localement, avant l’écriture d’un texte d’orientation en juin prochain.
La commission qui aura la charge de sa rédaction a vu, ce samedi, son
élection différée. La question stratégique a occupé une bonne place dans
les échanges de ce week-end, le parti ayant été secoué par un vote
serré pour le choix de son dernier candidat à la présidentielle, par les
bouleversements du paysage politique et les relations tendues avec la
France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Si la question du bilan des
décisions récentes a été pointée à plusieurs reprises, « ce débat ne se
réduit pas au bilan de nos expériences d’alliances électorales, a
insisté Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF. Il doit d’abord
porter sur ce qu’est une stratégie de dépassement du capitalisme dans la
France d’aujourd’hui ». Plusieurs pistes sont ouvertes dans un document
mis à disposition des adhérents, notamment l’idée que c’est à partir
des luttes concrètes que peut « advenir une société nouvelle d’égalité
et de partage des richesses, des savoirs et des pouvoirs ». Une
dimension qui pourrait avoir des conséquences sur l’organisation même du
PCF avec la possibilité soumise au débat de l’organisation de « réseaux
de batailles » thématiques.
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