Le
ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, et le
premier ministre, édouard Philippe, à l’issue du premier comité
interministériel de la transformation publique, jeudi 1er février. Mani
festation des agents publics, le 10 octobre 2017, à Bordeaux. J.
Demarthon/AFP - R. Duvignau/Reuters
Le gouvernement annonce un « plan de départs volontaires » pour supprimer 120 000 postes.
«Un
plan de départs volontaires » dans la fonction publique : la formule
est explosive, et la déflagration provient alors même que le grand
chantier de réflexion pour la transformation de l’action publique
commence à peine. Jeudi, au sortir du premier comité interministériel
qui devait enclencher une réflexion dans les ministères jusqu’en avril
sur des réformes structurelles, le ministre de l’Action et des Comptes
publics a lâché la bombe tout en tentant d’atténuer son effet : « Il ne
s’agit pas de faire un plan de départs volontaires pour tout le monde,
bien évidemment. Il s’agit d’adapter nos services publics et de le faire
avec et pour les agents publics », a assuré M. Darmanin. Pour autant,
Édouard Philippe a ajouté vouloir étendre « largement » le recours aux
contractuels, et développer davantage la rémunération au « mérite » des
fonctionnaires. Une provocation, une semaine après la lettre de 8 des 9
organisations syndicales de fonctionnaires réclamant l’ouverture d’une
concertation en vue d’un nouveau plan de titularisation des agents
contractuels.
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