La concurrence va-t-elle s’imposer « mine de rien » comme le rêve macron ? Première journée d’action ce jeudi...
À
quelle université rêve Emmanuel Macron ? Cette question, toute simple,
n’est jamais posée au chef de l’État. Et pourtant, la réponse, si elle
était clairement dite, pourrait faire réfléchir pas mal de lycéens,
étudiants et parents… La plupart des observateurs du monde enseignant le
savent : la mise en place à la hussarde de la nouvelle plateforme
d’orientation Parcoursup, qui généralise la sélection à l’entrée de
l’université, tout comme le projet de réforme du bac et du lycée sont
autant d’étapes vers la mise en place d’un modèle d’enseignement
supérieur largement inspiré de celui en vigueur dans les pays
anglo-saxons. Les maîtres mots ? La sélection, bien sûr, même si le
gouvernement évite ce mot. Mais aussi, à l’avenir, une hausse des frais
d’inscription, la constitution de filières à plusieurs vitesses,
socialement marquées. « Un véritable changement de paradigme qui vise à
détruire le service public de l’enseignement supérieur », alerte
Jean-Louis Fournel, professeur à Paris-VIII.
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