Ce mouvement fait suite aux récentes annonces du gouvernement qui a transmis aux Régions la gestion des 9 000 km de lignes dites “de proximité”. Certaines pourraient donc disparaître sur décisions politiques, ce que redoutent par-dessus tout les défenseurs de la ligne Grenoble/Gap. Le collectif et des usagers refusent que ces trains soient remplacés par des bus, qu’ils qualifient de “cars Macron”.
Des trains supprimés pendant toute la grève ?
Hier, de nombreux vélos étaient présents pour prouver que les deux roues ne rentraient pas facilement dans les soutes des bus. Des personnes en fauteuil étaient aussi là afin de montrer les difficultés qu’elles rencontrent pour monter dans le car.Lionel Perrin, membre du collectif, a par ailleurs exprimé ses craintes sur la suppression de tous les trains de la ligne Grenoble-Gap pendant la durée de la grève, donc jusqu’à fin juin. « Nous constatons que, contrairement à ce que la direction SNCF Mobilité à Lyon nous dit, depuis le début du mouvement de grève, plus aucun train ne circule. Alors que 5 des 7 trains sont disponibles lors de la reprise du travail, et qu’un grand nombre de personnels roulants étaient au travail, mais non employés ».
De son côté, la direction SNCF Mobilité à Lyon dément et affirme qu’aucune décision de supprimer les trains sur toute la période n’a été prise. Elle évoque une grève très suivie, y compris dans les ateliers de maintenance, raison pour laquelle toutes les rames n’ont pas pu être, pour l’heure, remises en service.
Le collectif poursuit pour sa part son combat et organisera d’autres manifestations.
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