Le
Président vient de s’exprimer devant le Parlement européen affirmant
son refus d’appartenir à « une génération de somnambules ». Mais tout
dans son discours est dangereux pour la paix, la démocratie et la
coopération des peuples européens. Il ne suffit pas d’appartenir à une
nouvelle génération pour avoir des idées neuves.
La
forme était choyée. Les mots de « souveraineté », « démocratie »,
« protection », utilisés jusqu’à l’overdose. Mais les propositions
concrètes consistent à poursuivre l’agenda néolibéral de ses
prédécesseurs : orthodoxie budgétaire, poursuite des libéralisations,
dumping social, remilitarisation du continent. Et je ne parle pas du
simulacre de démocratie dont le verrouillage des conventions citoyennes
en France est symptomatique. Tous les ingrédients sont là pour aggraver
le rejet de cette Union européenne par les peuples, et pour nous emmener
dans de nouvelles tourmentes.
Pour
rendre leur souverainetés aux peuples, pour protéger les
travailleurs.ses et les secteurs stratégiques, il faut rompre avec la
primauté accordée aux intérêts des marchés sur les intérêts populaires.
Ces derniers s’expriment avec fracas dans les facs, les hôpitaux et les
EHPADs, à la SNCF, sur les barrages hydrauliques, dans la 4e vague féministe, dans la solidarité avec les migrants.
Pour
combattre la politique de Macron, en France comme en Europe, le PCF
appelle à l’unité des forces progressistes dans la rue et à travers une
plateforme et une liste issues des luttes aux élections européennes.
Parti communiste français,
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