L’intersyndicale appelle à intensifier les actions les 3 et 7 mai, voire le 12 si le gouvernement reste figé.
C’est
une première victoire. Et elle est à mettre au crédit de la
mobilisation des cheminots. Alors que les organisations syndicales (CGT,
Unsa, SUD, CFDT) ont claqué la porte des « concertations », les
estimant stériles, organisées au ministère des Transports qui auraient
dû se conclure hier, le premier ministre a finalement consenti à les
recevoir. La rencontre est prévue le 7 mai. Le pas est important car, ce
faisant, Matignon valide en creux l’appréciation des syndicats de
cheminots, à savoir qu’Édouard Philippe, ayant visiblement la main sur
le dossier, c’est avec lui qu’il convient de négocier.« Nous y allons
avec des propositions et une plateforme commune de revendications que
nous avons travaillée et affinée pour être le plus précis possible », a
expliqué Laurent Brun, secrétaire général de la CGT cheminots, lors
d’une conférence de presse commune hier. À l’occasion de ces rencontres
bilatérales, les syndicats exigeront entre autres une « reprise
intégrale et sans augmentation d’impôt de la dette du système
ferroviaire ». Lire la suite
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