La moitié des détenteurs de la dette de l’unédic ont des comptes dans les paradis fiscaux.
Ce
vendredi matin, au moment même où le Conseil des ministres se penche
sur les réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et
du système d’indemnisation du chômage qui constituent le projet de loi
« pour la liberté de choisir son avenir professionnel » – un titre pour
le moins décomplexé –, une quinzaine de membres du Groupe d’audit
citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) rendent public un
premier rapport sur la dette de l’Unédic. Ils dénoncent l’opacité du
financement de l’organisme chargé de la gestion des cotisations de 16,5
millions de salariés, un « système-dette » volontairement mis en place
par ses dirigeants avec le soutien de l’État et des investisseurs sur
les marchés financiers, détenteurs de 35 milliards d’euros de titres de
créances sur l’assurance-chômage. Des investisseurs dont certains
flirtent avec les paradis fiscaux, et se trouvent en bonne place sur les
listings des Panamas et Paradise Papers révélés dans la presse. Lire la suite
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