« J’appelle la gauche grenobloise à se situer à la hauteur de l’enjeu, par delà les débats qui l’animent. » Isabelle Peters.
Les communistes grenoblois s’engagent sur le terrain pour faire gagner le nouveau « Front populaire ». Une démarche cohérente avec leurs efforts pour que la gauche grenobloise prennent la mesure des enjeux de la période.
Faire gagner le nouveau Front populaire. C’est l’ambition qu’expriment les communistes grenoblois dans les deux circonscriptions qui les concernent, le première et la troisième de l’Isère.
Réunis en assemblée générale le 11 juin, ils ont adopté une déclaration dans laquelle on peut notamment lire : « L’objectif est aujourd’hui de gagner, d’envoyer une majorité « Front populaire » à l’Assemblée nationale, pour mettre en œuvre la politique de justice et d’efficacité sociale et climatique qu’attend une majorité de Français. »
Dans la capitale des Alpes, la gauche a totalisé près de 58 % des suffrages exprimés, le 9 juin dernier. Avec une participation de 60,19 % des inscrits, soit près de dix point supérieure à la moyenne nationale.
Olivier Véran peut être battu
Une base solide pour envisager la réélection d’un·e député·e de gauche dans la troisième et partir à la conquête de la circonscription dont Olivier Véran, l’un des fidèles d’Emmanuel Macron, est encore le député. En 2022, ce dernier avait été élu au second tour face à Salomé Robin (LFI) avec 55,53 % des voix dans la circonscription, mais il était minoritaire avec 43,40 % des suffrages dans les bureaux grenoblois de la circonscription. De quoi envisager sa défaite en juin 2024. D’autant que l’élection européenne atteste à Grenoble d’une progression du total de la gauche par rapport au scrutin de 2022 et d’un effondrement du parti macroniste d’Olivier Véran.
Reste que rien n’est joué et que la comparaison législatives/européenne n’est tout au plus qu’une indication.
Isabelle Peters en appelle à la gauche grenobloise
Isabelle Peters, première adjointe à la ville de Grenoble, ne s’en cache pas. « J’appelle la gauche grenobloise à se situer à la hauteur de l’enjeu, par delà les débats qui l’animent. Elus, syndicalistes, citoyens, forces progressistes… il nous appartient de faire gagner le nouveau Front populaire. Je ne doute pas que les candidats en cours de désignation par les formations de gauche dans chacune des circonscriptions iséroises sauront porter nos valeurs communes d’humanisme et de progrès social », écrit-elle dans une déclaration publiée le 11 juin.
Sur le terrain, face à l’extrême droite
L’enjeu, celui d’écarter le risque de voir le pays tomber sous la coupe de l’extrême droite. « Pouvoir d’achat, retraite, immigration… autant de sujets sur lesquels il faut rompre avec l’ultra-libéralisme de Macron et refuser la politique de cadeaux au capital et de mise en concurrence des travailleu·r·se·s qu’avance l’extrême-droite », soulignent les communistes grenoblois.
L’accord intervenu au niveau national pour constituer un nouveau Front populaire ouvre la perspective de l’espoir d’une victoire. Les communistes grenoblois s’en félicitent d’autant que ce dialogue constructif est celui dont ils sont à l’origine à Grenoble : « Dans les prochaines semaines, les communistes grenoblois seront sur le terrain pour faire grandir l’espoir d’une arrivée de la gauche au pouvoir et pour bâtir avec les Grenoblois et l’ensemble de nos partenaires un projet écologique et solidaire pour notre ville et ses habitant·e·s dans la perspective de l’élection de 2026. »
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