jeudi 24 octobre 2024

Le débat des communistes


 Dans la perspective de la Conférence nationale (mi-décembre), le Comité exécutif a rendu public un document général qui approfondit les trois questions posées dans la résolution du Conseil national, ainsi que 5 annexes portant sur les évolutions de la situation internationale, la crise politique française, la vie du Parti, l’élection européenne, les élections législatives.

La culture du débat est une des identités fortes des communistes. Le 14 décembre 2024 sera l’un des moments d’importance démocratique du Parti communiste français. Cette journée sera la conclusion du débat qui s’ouvre dans les fédérations.

Dans le Grand Est les sections planchent depuis quelques semaines sur les questions que se posent les communistes, sur comment être utile aux citoyens pour convaincre et mettre en place nos idées révolutionnaires. Comment répondre aux attentes et aux questionnements pour une meilleure efficacité.

Le RN a fait une percée encore plus forte aux élections européennes et aux législatives dans notre région avec des départements où il a obtenu la totalité des députés et pour beaucoup de départements la moitié des circonscriptions. Nous assistons des fois impuissants à cette crise démocratique importante face à laquelle nous devons trouver des solutions pour redonner espoir aux militants dans un premier temps, ceux qui pourraient baisser les bras. Comment reconquérir un électorat populaire ? Comment reconquérir les quartiers populaires mais surtout comment aller aux débats avec la ruralité où l’électorat se porte sur le RN ?

Une question qui transcende les communistes du Grand Est : comment reconquérir le monde du travail, la jeunesse et élargir notre électorat sur l’ensemble de la région. Comment reconstruire l’influence du PCF pour faire gagner la gauche ?

À l’approche des municipales, comment garder notre identité dans la construction unitaire ?

Comment renforcer notre parti en étant en phase avec les aspirations de la population ?

Dans notre région sinistrée en termes d’emplois et qui fait face à la casse industrielle, notre projet alternatif doit prendre sens. Il nous faut travailler au plus proche des préoccupations du territoire. Les politiques capitalistes qui plongent de plus en plus de travailleurs dans la précarité et dans la pauvreté nous obligent à prendre à bras-le-corps la campagne contre l’austérité et pour la reconquête industrielle, et des services publics de qualité et de proximité.

Comment mettre en œuvre nos orientations du 39e congrès et notre projet révolutionnaire ?

Nous sommes conscients que l’état de nos forces organisées et militantes sont compliquées. Nous devons réfléchir à notre organisation et notre nécessaire renforcement. Il nous faut nous appuyer sur l’expérience de nos camarades anciens, mais aussi nous tourner vers nos jeunes, notamment apprendre aussi des actions de la JC. L’enjeu est de savoir comment nous entendons regagner notre influence communiste, mais surtout notre capacité à la faire vivre

Nos luttes doivent nous forcer à garder comme ligne de mire la construction d’un commun.

Sandra Blaise
membre du CEN

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