C’est devenu une habitude. Lorsqu’il s’agit de préparer le terrain à
des « réformes » qui vont toutes dans le même sens, c’est-à-dire la
marche arrière accélérée, on fait donner la Cour des comptes.
Cet organisme au-dessus de tout soupçon est à l’économique ce que le
Conseil constitutionnel est à l’ordre institutionnel : le défenseur du
conservatisme le plus plat.
>> Lire : Le Conseil constitutionnel garantit le conservatisme
En son temps, Nicolas Sarkozy avait pris soin de nommer à sa tête Didier Migaud, alors député socialiste. Ce dernier est un esprit brillant, un Cahuzac avant la lettre, un homme capable de jongler avec les chiffres comme Lionel Messi avec le ballon, avec ceci de particulier qu’au moment des conclusions, les chiffres retombent toujours du côté qui permet d’en culpabiliser certains et d’en oublier d’autres.
Nicolas Sarkozy avait fait le bon choix. En effet, le Président de la Cour des comptes, capturé au nom de « l’ouverture » se révèle être un otage idéologique, au point de travailler aujourd’hui comme une véritable taupe du Sarkozysme.
Dans un passé récent, par des rapports taillés au cordeau de l’austérité, il a préparé le terrain dans des domaines hautement sensibles. Il a posé le problème (réel et incontournable) de la dette publique sans la relier aux causes fondamentales. Il a endossé l’habit de père la rigueur alors que le FMI reconnaît aujourd’hui l’absurdité d’une telle thérapie. Il a continué à propos des retraites. Maintenant, il s’attaque à l’indemnisation du chômage, jugé trop « coûteux ».
Il suggère donc, entre autres perles, de revoir les règles en vigueur pour les cadres chômeurs sous prétexte qu’ils touchent plus que les ouvriers, et que le système à la française est le meilleur d’Europe. Aussitôt, le ministre du Travail, Michel Sapin, sans endosser l’intégralité du rapport (pas folle, la guêpe) a expliqué que le constat était avéré et qu’il allait bien falloir en tenir compte.
>> Lire : Le Conseil constitutionnel garantit le conservatisme
En son temps, Nicolas Sarkozy avait pris soin de nommer à sa tête Didier Migaud, alors député socialiste. Ce dernier est un esprit brillant, un Cahuzac avant la lettre, un homme capable de jongler avec les chiffres comme Lionel Messi avec le ballon, avec ceci de particulier qu’au moment des conclusions, les chiffres retombent toujours du côté qui permet d’en culpabiliser certains et d’en oublier d’autres.
Nicolas Sarkozy avait fait le bon choix. En effet, le Président de la Cour des comptes, capturé au nom de « l’ouverture » se révèle être un otage idéologique, au point de travailler aujourd’hui comme une véritable taupe du Sarkozysme.
Dans un passé récent, par des rapports taillés au cordeau de l’austérité, il a préparé le terrain dans des domaines hautement sensibles. Il a posé le problème (réel et incontournable) de la dette publique sans la relier aux causes fondamentales. Il a endossé l’habit de père la rigueur alors que le FMI reconnaît aujourd’hui l’absurdité d’une telle thérapie. Il a continué à propos des retraites. Maintenant, il s’attaque à l’indemnisation du chômage, jugé trop « coûteux ».
Il suggère donc, entre autres perles, de revoir les règles en vigueur pour les cadres chômeurs sous prétexte qu’ils touchent plus que les ouvriers, et que le système à la française est le meilleur d’Europe. Aussitôt, le ministre du Travail, Michel Sapin, sans endosser l’intégralité du rapport (pas folle, la guêpe) a expliqué que le constat était avéré et qu’il allait bien falloir en tenir compte.
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