Communiqué du 18 janvier, de la Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT
La loi sur les tarifs progressifs de l’énergie, rebaptisée loi bonus-malus et retoquée au Sénat revient à l’Assemblée Nationale le 17 janvier 2013.
Malgré les quelques toilettages tentés par le député
pour rendre cette loi plus présentable (simplification de l’attribution
des volumes de consommation et prise en compte des résidences
secondaires) sur le fond rien n’a changé. Censée s’attaquer à la
précarité énergétique, qui est un problème bien réel et parfaitement
scandaleux, rien ne sera réglé.
Ce projet de loi continue à ne traiter que la question
de l’électricité et du gaz alors que les deux tiers des précaires
énergétiques utilisent le fuel, et ne donne pas de solution pour isoler
les habitations, facteur essentiel dans cette précarité énergétique.
Ce qui fait dire au rapporteur que pour résoudre ce
problème, sa loi ne s’appliquerait, dans le meilleur des cas, qu’en
2015. Dans ce cas, pourquoi tant d’urgence ? Pourquoi tant d’acharnement
à vouloir introduire de la progressivité dans les tarifs qui quoi qu’en
dise son auteur fragilise lestarifs réglementés et la péréquation
tarifaire. A moins que ce ne soit au fond l’objet, pour permettre, comme
cela est écrit noir sur blanc dès le démarrage, une hausse des prix
généralisée…
Le député Yves Cochet déclarait en effet que l’existence
de tarifs réglementés, qui représentent pourtant le dernier verrou à
faire sauter pourpermettre la concurrence sur le secteur de
l’électricité et du gaz, plaçait la France au niveau de la Corée du
Nord….
Chacun appréciera…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire