Le Front de gauche a lancé sa "campagne contre l'austérité"ce
mercredi soir lors d'un meeting à Metz, au côté des salariés en lutte
d'ArcelorMitall, Florange, Virgin ou Sanofi.
Arrivés en tenue de travail argentée et casque doré sur la tête, les sidérurgistes d'ArcelorMittal de Florange
ont rejoint la scène sur la musique "on lâche rien" du groupe HK et les
saltimbanques, musique de la campagne présidentielle de Jean-Luc
Mélenchon. Le matin, ils étaient à Paris où ils ont tenté de s'enchaîner
aux portes de Matignon avant d'être reçus au siège du PS par le premier
secrétaire Harlem Désir et à l'Elysée par un conseiller de François
Hollande.
Des salariés de Florange, Gandrange, Virgin et Sanofi ont témoigné et
offert un casque à Jean-Luc Mélenchon à qui revenait la tâche d'ouvrir
le lancement de la "campagne contre l'austérité", avant les
interventions des leaders des autres composantes du mouvement: Myriam
Martin (GA), Christian Picquet (GU), Clémentine Autain (FASE) et Pierre
Laurent (PCF)
"Inutile d'essayer de nous diviser"
"Ne croyez pas que ce soit une campagne dans laquelle le Front de
gauche se substituerait à l'action syndicale, la campagne contre
l'austérité c'est la campagne pour les droits des peuples à vivre (...)
et pas seulement survivre. (...) Nous sommes prêts à tout moment à
relever le défi qui consisterait à diriger ce pays sur d'autres bases", a
rappelé en premier Jean-Luc Mélenchon.
"Il est inutile de nous menacer, d'essayer de nous diviser", a prévenu
Jean-Luc Mélenchon qui s'est attiré les foudres du PS mercredi matin en
déclarant dans la presse que dans le couple franco-allemand, la
chancelière allemande Angela "Merkel tient le guidon" et "Hollande pédale".
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