40 000 manifestants à
Bruxelles, 100 000 à Sofia, 50 000 à Athènes et 1 million de grévistes en Inde
: le monde du travail se mobilise à travers le monde pour les salaires, les
emplois et contre l'austérité
Encore une fois, c'est le silence total de nos médias sur
des mobilisations historiques qui agitent plusieurs pays, entre un peuple grec
toujours en lutte contre une austérité imposée par les créanciers du pays, un
peuple bulgare qui a poussé son gouvernement à la démission et un peuple indien
qui a mené la grève la plus puissante de ces dernières décennies.
C'est vrai qu'il est plus intéressant et sans aucun intérêt
politique de faire des reportages sur le salon de l'agriculture et sur une
phrase sans intérêt de François Hollande sur l'avenir de Sarkozy !
40 000 manifestants à
Bruxelles
Tout le pays a été paralysé par le mouvement : le privé
comme le public, la grande industrie comme le petit commerce, le secteur formel
comme informel. Banques et assurances (100 % de grévistes), écoles, transports
bloqués, 6 des 9 ports indiens fermés, mines arrêtées,... le pays était
paralysé.
Bientôt la France ?
C'est le 5 mars, mardi prochain, que notre pays est à son
tour appelé à se mobiliser pour contrer une réforme antisociale qui prend ses
racines dans une crise capitaliste que la bourgeoisie veut faire payer au
peuple plutôt que d'assumer ses responsabilités.Si, malheureusement, il s'est trouvé des syndicats qui, nationalement ont accepté de capituler devant les exigences du patronat, d'autres appellent à la résistance, les deux grandes centrales ouvrières CGT et FO, d'une part, le syndicat enseignant FSU et les centrales secondaires que sont UNSA et Solidaires.
Face à un
gouvernement qui cède devant les pressions des marchés financiers et des
grandes entreprises, c'est de la base, de la mobilisation populaire que doit
naître la résistance au libéralisme destructeur.
Le 5 mars sera un premier test.
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