L'annonce surprise
du ministre de l'Éducation nationale sur la réduction des congés d'été
de 8 à 6 semaines est-elle un contre-feu pour détourner l'attention du
débat sur la réforme en cours quand se développent des contestations
contre le transfert de l'école aux collectivités et au privé ?
Si la méthode de concertation employée par Vincent Peillon laisse
pour le moins dubitative, une grande réforme de l'école impose
d'examiner la question du temps scolaire dans toutes ses dimensions : la
journée, la semaine comme l'année. Modifier l'un de ces paramètres aura
naturellement un impact sur les autres.
Comme le réclame la communauté éducative, l'école a besoin d'être
réformée dans la concertation et sans précipitation. La priorité doit
être donnée à une lutte sans faille contre les inégalités scolaires, et
pour enseigner à tous, les savoirs d'une culture commune de haut niveau.
Il n'est pas question d'adapter les exigences selon les établissements
et les « options », pour que seules les villes qui en auront les moyens
financiers puissent proposer des activités après 15h30.
Le PCF propose des mesures efficaces pour lutter contre ces
inégalités et contre l'échec scolaire : une place à l'école pour chaque
enfant de 2 ans dont les parents le souhaitent ; scolarité obligatoire
dès 3 ans, et jusqu'à 18 ans dans un lycée national. L'état se donnerait
alors la mission d'améliorer la qualité de l'école et de conduire
chacun vers le niveau de formation nécessaire.
Communiqué du Parti communiste français
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