Souvenez-vous, c’était en 2001. Danone, géant mondial de l’industrie
agroalimentaire, ordonne la fermeture de deux usines LU, ainsi qu’un
plan de licenciement massif malgré le bénéfice généré. C’est la première
fois qu’un député communiste utilise le mot de « licenciement
boursier », et se lancera alors un mouvement généralisé de boycott de la
marque dans l’ensemble de la population.
Aujourd’hui, le même patron-voyou Franck Riboud récidive.
Après un bénéfice de 1.8 milliards d’euros enregistré pour l’année
2011, une augmentation de 5.4% des dividendes versés aux actionnaires,
celui-ci supprime 900 postes, invoquant la baisse de consommation. Pour
lui, qui n’a pas connu la moindre petite baisse de salaire depuis 2008,
comme pour ses copains du CAC40, ça n’est pas la crise pour tout le
monde ! Il a annoncé vouloir « privilégier la mobilité interne et les départs volontaires».
Ben voyons ! S’agit-il des accords que veulent imposer le MEDEF,
permettant de déménager un salarié de Dunkerque à Marseille, le tout
sous chantage au chômage ? Nous continuons à garder l’œil sur
ces patrons-voyous dont le principal atout est le silence sur leurs
escroqueries. Nous donnons un premier rendez-vous le 5 mars pour exiger
l’abandon de l’ANI et une loi contre les licenciements boursiers !
Communiqué des jeunes communistes de France
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