Une centaine de personnes se sont retrouvées devant l’établissement scolaire où sont scolarisés les deux enfants dont le père est menacé.
Un rassemblement a eu lieu le mardi 13 février en solidarité avec une famille dont le père attend une régularisation pour pouvoir honorer des promesses d’embauche.
À l’appel de Réseau éducation sans frontière et de l’APARDAP (Association pour le parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection), une centaine de citoyens progressistes (parents, élus, syndicats, partis politiques, élèves) s’est rassemblée dès 7 heures ce mardi matin devant l’entrée de la cité scolaire de l’Edit, à Roussillon, où sont scolarisés deux des trois enfants d’une famille menacée d’expulsion du territoire français.
Arrivée il y a sept ans, cette famille, dont le père est menacé dans son pays, est parfaitement intégrée.
André Mondange, maire de Péage-de-Roussillon, commune où réside cette famille, précise être déjà intervenu par deux fois auprès du préfet.
Le père a plusieurs promesses d’embauche qu’il ne peut concrétiser faute de titre de séjour.
On ne peut douter du zèle du préfet quant à la mise en application de la loi immigration et il donne là un signal alarmant de sa détermination à expulser un maximum d’étrangers.
Les associations ont annoncé saisir le tribunal administratif afin de faire annuler l’arrêté d’expulsion.
Daniel Oriol
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